Accueil de GAL d’Espagne et d’Italie

Accueil de GAL d’Espagne et d’Italie

Le GAL Cévennes travaille actuellement à la mise en place d’une action de coopération à l’échelle européenne dans le cadre du programme LEADER sur la thématique « élevage pastoral et mise en valeur des ressources naturelles notamment non herbacées – mise en place d’un réseau d’échanges et de valorisation à l’intention des éleveurs et des territoires ».

En fin d’année 2017, quelques représentants des Cévennes se sont rendus en Catalogne pour voir comment les acteurs locaux abordaient cette thématique.

Des territoires italiens se sont aussi reconnus dans ces problématiques et ont souhaité rejoindre les réflexions entamées.

Ainsi du 4 au 6 juillet 2018, des délégations des GAL de Catalogne (GAL Ripolles Ges Bisaura et GAL Catalunya Central) et d’Italie (GAL Cilento Regeneratio) ont effectué des visites de train en Cévennes, suivies de temps de réunion en salle.

Différents aménagements pastoraux ont pu être approchés : cabane pastorale, parcours améliorés suite à des actions de girobroyage, brûlage dirigé…

Pour guider ces délégations européennes, de nombreux partenaires se sont mobilisés : la chambre d’agriculture, le parc national des Cévennes, les groupements pastoraux des Cévennes, l’Entente Causses et Cévennes (qui met en œuvre des actions en lien avec le Bien classé au patrimoine de l’UNESCO), le Conservatoire des Espaces Naturels, la communauté de communes Causses Aigoual Cévennes au titre du Pacte Pastoral mis en place en 2015…

En Cévennes comme en Catalogne et en Italie du Sud, l’élevage pastoral utilisateur de pâturages ligneux peut produire de nombreux avantages sociaux et environnementaux en plus du maintien d’activité économique locale et de la mise en marché de produits de qualité : Il permet en effet de préserver les habitats ouverts et la biodiversité, produire des paysages attractifs pour le cadre de vie et le tourisme, réduire les risques de feux de forêt, maintenir l’activité agricole dans les zones rurales éloignées… Cependant, les agriculteurs qui utilisent ces pâturages manquent de reconnaissance, le métier de berger-éleveur est mal connu.

C’est pour répondre à ces problématiques communes qu’un accord de coopération devrait prochainement être signé.

 

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